Serge CONESA

14 JUILLET :

Je suis né le 14 juillet 1959 à Albi (81). Donc à la fin du baby boom et au début de la V^e République. Républicain, je le suis de par ma date de naissance le 14 juillet, pour moi c'est celui de la prise de la Bastille en 1789. Donc un peu Révolutionnaire également.

RACINES :

Du côté paternel (bien que mon père soit né à Albi ou il a toujours vécu et où il est enterré; il aimait cette ville, sa ville), j'ai des origines espagnoles. Les Conesa venaient de Carthagène (province de Murcie). Mon grand-père, mineur, est venu du bassin minier de La Union à Ranteil pour travailler aux Ciments Thermes (je raconte cette histoire dans mon premier livre "Le défi de la pierre" paru chez L'Harmattan en 2022).

Du côté maternel, j'ai des origines plus rurales : Paulinet (81) et Alban (81) avec des ramifications en Aveyron, Plaisance (12) et Montfranc (12) et jusqu'à Roquefort (12), célèbre pour son fromage (mon grand-père Germain Mialet a travaillé pour les caves de Roquefort après la guerre de 1914-1918). Ma grand-mère, Cécile Rose, dite "Rosa", un temps factrice à Paulinet a connu trois guerres : 1914-1918 dont elle est resté veuve avec un enfant né en 1916, la guerre de 1940-1945 et la guerre d'Algérie. A chaque fois ses proches ont vécu la guerre et ont risqué leur vie... Peut-être un prochain livre : "Rosa et ses trois guerres" (j'ai ce titre en tête).

Je suis issu d'un milieu ouvrier, modeste voire pauvre pendant toute une partie de notre histoire familiale. Fils de prolo et fils de communiste. Même si l'ascenseur social a relativement fonctionné pour moi, je revendique cette origine car elle a forgé ma personnalité.

L'ECOLE DE LA REPUBLIQUE :

Albigeois, j'ai été scolarisé à l’École Rochegude, au Collège Honoré de Balzac et au Lycée Lapérouse. J'y est passé un bac C (maths physique en 1977). Ensuite, j'ai fait des études universitaires en Sciences Économiques, à Toulouse. Je me destinais à la recherche avec un DEA d'Economie de la Production et des organisations productives.

Pendant que j'étais étudiant, j'ai effectué des "jobs d'été" à la VOA, celle Avenue Dembourg, l'historique, fondée par Jean Jaurès (deux étés) et chez Lafarge à Ranteil (un été). Tient donc, Ranteil ! "Vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre..."

LE TRAVAIL :

Mon premier CDI, c'était au GERER, cabinet d'étude proche de la CGT et du PCF. Nous intervenions à la demande des CE dans le cadre des plans de restructuration entre 1983et 1985. Personnellement, je suis intervenu chez Larafarge à Ranteil (toujours Ranteil) , chez Lagarge à L'estaque (là ou Guédiguian a tourné "Marius et Jeannette" et au houillères à Montceau-les-Mines.

Ensuite, je suis rentré au Crédit Agricole du Tarn, à Albi, après deux fusion devenu Nord Midi-Pyrénées. J'y suis resté du 10 décembre 1985 au 1^er janvier 2024. J'y ai fait quatre grands métiers : 1) le marketing, 2) la sécurité des personne et des biens ainsi que la sécurité informatique, 3) les assurances dommages Pacifica et 4) le pilotage de projets. En plus, j'ai été animateur, formateur et correcteur à l'IFCAM. A 64 ans et 1/2, j'ai pris ma retraite. C'est une entreprise qui marque et qui, il faut le dire, continue à entretenir le lien avec ses anciens salariés.

En parallèle, j'ai été vacataire à l’École des Mines d'Albi Carmaux (EMAC) dans le domaine du Markéting.

LA TRANSMISSION :

Depuis j'ai renoué avec mes première amours : la recherche.

Mon domaine : l'histoire des faits économiques et sociaux (histoire industrielle, histoire du mouvement ouvrier, l'histoire locale...)

Mon territoire : ça a commencé par Ranteil, les Chaux et Ciments et l’immigration espagnole, et les luttes. deuxième livre "Ranteil Vivra !", édité par l'ITHS-CGT. Vint ensuite l'Histoire de l’École Rochegude qui, avec ses "hussards noirs de la République", a été un facteur essentiel de l'intégration des enfants issus de l'immigration espagnoles des années 1920-1930. Tout le sujet n'est pas encore épuisé et il y aura certainement un prochain livre qui fera la somme de toutes ces recherches "De la pierre et des hommes" (j'ai déjà le titre).

Depuis, j'ai élargi mon périmètre : 

• Les noms de rue d'Albi sous Vichy et à la Libération
• le Camp du Séquestre
• Les États Généraux de la Renaissance Française de 1945, dans le Tarn
• Recherches prosopographiques sur 15 communards tarnais
• Le judo au pays de Jaurès : le judo club de la VOA
• Les corridas à Albi

Les modes de transmission son multiples : livres, articles (notamment la RDT), conférences, expositions, visites...

J'ai également en charge le bulletin de l'Amicale des anciens élèves du Lycée Lapérouse d'Albi.

LE JUDO :

Depuis l'âge de 11 ans, peu ou prou, avec quelques interruptions, je fais du Judo. Je suis Ceinture Noire 3^e dan et enseignant diplômé (CQP moniteur d'Arts Martiaux). L'intérêt est le projet éducatif qu'il y a derrière le judo. "Do" voulant dire "voie". Chacun doit trouver sa voie, son chemin, mais pas tout seul, avec les autres. Au judo nous avons une devise "entraide et prospérité mutuelle". Le judo c'est une philosophie. Il faudrait un livre entier pour le développer. Peut-être un jour une conférence à l'UPT...

Je me consacre essentiellement aux enfants de 5 à 11 ans et au Taïso(gymnastique japonaise) et à la self-défense pour les adultes (un public majoritairement féminin). 

LA PASSION :

La passion sinon rien !

Enthousiasme, motivation, engagement, implication et convivialité...

Sans motivation pas d'apprentissage mais pas de transmission non plus.